Génétique

L’Afrique abrite une grande partie de la diversité des espèces du monde entier. De nombreuses espèces ne sont indigènes que sur ce continent. Jusqu’à présent, le patrimoine génétique n’a été décrypté que pour une infime partie d’entre elles, ce qui est une condition importante pour leur protection. Le projet de grande ampleur African BioGenome, auquel participent des chercheurs de l’Eawag, veut à présent changer la donne.

En remplaçant les gènes habituellement utilisés dans les analyses de génétique des populations par des données linguistiques, des scientifiques de l’EPFL sont parvenus à montrer les traces de migrations passées, notamment celles de paysans haut-valaisans qui se sont installés dès le 13e siècle en Suisse allemande.

La symétrie de notre corps est due au même phénomène mécanique qui permet aux insectes légers de marcher sur l’eau : la tension de surface. Cet étonnant phénomène, sorte d’autocorrection naturelle mise au jour par des chercheurs de l’EPFL, fait l’objet d’une publication dans Nature.

Des scientifiques de l’EPFL théorisent la possibilité de traiter la leucémie lymphoïde chronique dans une optique de médecine personnalisée, en régulant l’expression d’un gène précis connu pour sa capacité «anti-tumorale».

Des échantillons presque centenaires de multiples espèces de corégones du lac de Constance ont permis aux scientifiques de l’Eawag de comparer le génome d’une espèce disparue avec celui des espèces encore en vie. Leur recherche révèle la persistance de certains fragments du génome de l’espèce éteinte dans les espèces actuelles. Il est possible que ces fragments anciens puissent faciliter la recolonisation de l’habitat en eaux profondes, aujourd’hui inoccupé des corégones.