Biodiversité

Une nouvelle étude estime que la régénération des forêts naturelles pourrait capturer environ 226 gigatonnes (Gt) de carbone, mais seulement si nous réduisons également les émissions de gaz à effet de serre. Pour atteindre ces résultats, il faut que les communautés s'efforcent de conserver et de restaurer la biodiversité.

Les forêts se renouvellent naturellement. Jusqu'à présent, très peu de recherches ont été menées sur la manière dont cela se passe exactement. Une équipe de recherche de l'ETH Zurich et du WSL s'est donné pour mission de résoudre cette énigme.

Les jeux de stratégie développés par les écologistes de l'ETH Zurich rassemblent différentes parties prenantes autour de la table. En changeant les perspectives des gens, ils et elles créent une situation gagnant-gagnant pour la protection de l'environnement.

Pour la première fois, des chercheuses et chercheurs ont combiné des facteurs humains et écologiques pour analyser l'ampleur mondiale des invasions d'espèces d'arbres non indigènes. L'activité humaine dans les points névralgiques du commerce mondial, tels que les ports maritimes, est liée à une probabilité accrue d'invasions d'espèces d'arbres non indigènes. Toutefois, une grande diversité d'espèces d'arbres indigènes peut contribuer à réduire l'intensité de ces invasions.

La verdure et les arbres peuvent atténuer le réchauffement des villes. Mais il leur faut du temps pour agir. Une modélisation à partir de données satellitaires permet maintenant de savoir combien.

L'émoi médiatique suscité par les attaques de loups sur le bétail en Suisse et par une attaque d'ours en Italie montre à quel point la question de la coexistence des grands carnivores et des êtres humains en Europe est délicate. Paula Mayer, chercheuse à l'ETH Zurich, a créé un modèle participatif pour faciliter la coexistence entre l'être humain et l'ours en s'appuyant sur l'exemple de l'ours brun des Apennins.