PSI

Au cours de l’évolution, l’apparition des protéines photosensibles a marqué une étape décisive: c’est uniquement grâce à celles-ci que nous pouvons voir. Les grandes installations de recherche du PSI contribuent à élucider les derniers mystères qui entourent ces extraordinaires composants cellulaires. Mais les scientifiques poursuivent encore un autre objectif: activer et désactiver de manière ciblée certains processus cellulaires à l’aide de ces photorécepteurs.

A la manière des électrons qui passent à travers un conducteur électrique, des excitations magnétiques traversent également certains matériaux. Ces modes d’excitation aussi appelés «magnons» par analogie avec les électrons pourraient beaucoup plus facilement transporter des informations que des conducteurs électriques. Une équipe de recherche internationale vient de faire une découverte importante sur le chemin vers de tels composants nettement plus économes en énergie et significativement plus compacts.

Thomas J. Schmidt est spécialiste des énergies renouvelables et chef de la division de recherche Energie et Environnement, alors qu’Andreas Pautz est expert en énergie nucléaire et chef de la division de recherche Energie nucléaire et Sûreté. Ces deux experts estiment que le débat sur l’énergie aurait besoin de plus de faits et de moins d’intuitions. Dans cet entretien, ils expliquent quelles sont les tâches que la recherche scientifique doit accomplir dans le cadre de la Stratégie énergétique 2050, et pourquoi les experts en énergie nucléaire et les spécialistes des énergies renouvelables devraient collaborer étroitement.

Peut-on voir les bruits? Non, bien sûr. Néanmoins, cette galerie tente l’impossible et jette un pont optique vers l’environnement sonore que l’oreille perçoit au PSI.

Sous l’égide de chercheurs de l’Université de Sheffield, des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI ont développé une nouvelle simulation des débris radioactifs les plus dangereux de la centrale nucléaire de Fukushima. Leur étude pourrait faire énormément avancer les travaux de déblaiements. Ils publient aujourd’hui leurs résultats dans Nature Materials Degradation.

Le PSI participe au développement d’un test respiratoire, grâce auquel il devrait être possible de diagnostiquer l’asthme. Une interview avec Imad El Haddad.